Ma tribune libre

A la mémoire de ALI

Me mettre dans l’état de tristesse pour contempler la vie et pouvoir écrire m’étais utile. Un moyen pour faire aux pressions, pour ouvrir la petite fenêtre qui nous permettra de respirer. Le monde est petit, des fois grand…Il est extensible suivant nos états d’âme. On est tous des enfants à la recherche des jouets. Des petits jouets, de grands jouets, colorés, bien faits, et qui produisent des sons.
On court… Pour une raison, pour plusieurs, pour un but… Mais cette course est elle justifiable ?
La tristesse, est l’ultime moyen pour voir la moitié pleine d’un verre. C’est moyen pour déguster la saveur mélangée à la cruauté de ce bas monde.
Des flash-backs me font vibrer au rythmes variée de la musique gnawi pour me transporter dans un monde magique, inédit et incroyable. Un monde que seul moi qui détient les clés. Je le partagerai avec vous…Mais une autre fois.
La tristesse est le maitre incontrôlable en ce moment. « Il est parti »… « Il n’est plus là ». Une vielle photos, a éveillé en moi toute la nostalgie… D’un sourire, d’un mot… Et d’une plaisanterie.
Les détails restent dans la mémoire pour les souvenirs: pour tracer un sourire, ou sombrer dans une tristesse profonde.
Quitter ce monde sans rien y apporter… Sans que quelqu’un se rappelle de nous est pire que la mort elle même.
Il est parti … Depuis longtemps de là où ne revient plus. Là-bas où la paix règne et on est maitre de son sort.
Je continue à sombrer, j’essaie de rattraper un fil de souvenir si fin, que je le perde chaque fois.

La vie… Nous entraine dans une boucle infaillible et infinie… Faut-il adhérer au jeu ? Faut-il déclarer mains hautes ? Ne faut-il oublier tous ceci, et couper le fil fin des souvenirs ?

Une fin ouverte à toute les propositions et toutes les compréhensions : Non; La tristesse n’est qu’une étape, un passage pour retrouver la joie de vivre si on adhère au jeu.

15 commentaires

  • Illis

    Je console et je soutiens cette tristesse.
    Néanmoins, la trsitesse évoquée n’a pas besoin d’être soutenue, elle a besoin d’être vécue en profondeur.
    Plonger dans les souvenirs s’avère interessant dans la mesure d’en sortir bon vivant.
    Etre pensif comme dans ce texte est témoin de maturité.
    Se rappeler des détails nous pousse à bien determiner nos volontés, nos choix et nos décisions.
    La tristesse est loin d’être masochiste, elle est un plaisir des fois quand elle prend le souvenir comme proie et rend son maitre roi.

  • brimede

    >> Me mettre dans l’état de tristesse pour contempler la vie et pouvoir écrire m’étais utile. Un moyen pour faire aux pressions, pour ouvrir la petite fenêtre qui nous permettra de respirer.

    Amine : La force motrice pour scruter les abords n’a jamais été une source de tristesse ni de grisaille. On peut bel et bien dévisager la vie tout en gardant un sens logique omis du chagrin et de mélancolie. L’écriture est une faculté de transmettre en lettre ce que la cervelle et le cœur consolident comme perception.

    >> Le monde est petit, des fois grand…Il est extensible suivant nos états d’âme.

    Amine : Cela sursoira de la définition donné au « monde ». Comme je le vois, il n’est jamais petit. Il est étendu … Farci de surprises et d’ébahissements ! De secrets et de confidences. La coïncidence fait sa petitesse, mais elle reste bien passagère !

    >> On est tous des enfants à la recherche des jouets. Des petits jouets, de grands jouets, colorés, bien faits, et qui produisent des sons.

    Amine : Notre enfantisme nous accompagnera à notre mort. Il vivra en nous chaque moment, chaque âge, chaque période … Il nous portera pour arriver à s’équilibrer à l’axe de vie quotidienne. Son bannissement tue la gaité d’existence.

    >> On court… Pour une raison, pour plusieurs, pour un but… Mais cette course est elle justifiable ?

    Amine : La vie est justifiable, pourquoi ses objectifs relatifs aux personnes la vivant ne le seront pas ? Elle est courte certes ! aussi incertaine … Mais justifiable ! Il faut la vivre, en profiter de sa joie et bonheur. Dépasser son chagrin et tristesse. Ne pas prendre au premier degré ses trahisons et complots. Veiller à ne pas oublier qu’elle est passagère ! La vivre pleinement !

    >> La tristesse, est l’ultime moyen pour voir la moitié pleine d’un verre. C’est moyen pour déguster la saveur mélangée à la cruauté de ce bas monde.

    Amine : Et si on attendait d’être triste pour revoir nos équations, les solutions seront-elles bien déterminables ? Et pourquoi ne pas prendre du temps à déchiffrer les équations, variable par variable, et en sortir avec un groupe de solutions optimales pour la continuité du temps ? Faut-il vraiment tomber dans le malheur, pour prendre conscience des faces du bonheur ?

    >> Quitter ce monde sans rien y apporter… Sans que quelqu’un se rappelle de nous est pire que la mort elle même.

    Amine : Personne ne part sans laisser de trace, au moins pour son entourage et les gens qui l’aiment. Chaque individu avec sa propre personnalité et sa propre réflexion a une sorte de touche personnelle qui laisse derrière … ça peut ne pas être éternel, mais la célébrité n’est pas promise à tout être vivant.

    >> La vie… Nous entraine dans une boucle infaillible et infinie… Faut-il adhérer au jeu ? Faut-il déclarer mains hautes ? Ne faut-il oublier tous ceci, et couper le fil fin des souvenirs ?

    Amine : couper les fils est une sorte de faiblesse et de peur. Déclarer les mains hautes est un signe d’impuissance, et adhérer au jeu nécessite une stratégie à analyser et étudier pour mener le jeu et exister le plus longtemps.

    >>Une fin ouverte à toute les propositions et toutes les compréhensions : Non; La tristesse n’est qu’une étape, un passage pour retrouver la joie de vivre si on adhère au jeu.

    Amine : Eh oui !

  • smooth

    >>La tristesse, est l’ultime moyen pour voir la moitié pleine d’un verre

    C’est surtout ce point qui m’a marqué..tout à fait, puisque qu’elle est tjs là, nous accompagne, nous provoque, pourquoi ne pas l’aimer, ne pas l’apprivoiser… au point qu’il se peut que je sois très heureuse des fois, et je ne sais comment ça arrive mais ya un vent de mélancolie qui parvient à se faufiler et arrive sur mon cœur, ça m’arrivait souvent, et c après que j’ai compris que la Tristesse apprécie ma compagnie o fait , donc je l’ai accepté comme invité, un compagnon que je suis parvenue à contrôler en fin de compte, et depuis on vit dans l’harmonie…j’ai admis son existence et je lui ai donné le droit de prendre le dessus sur les autres sensations à condition que ça soit moi qui lui donne ce privilège…on vit en paix depuis le temps k ça dure..

    Peu importe le jeu auquel vous voulez adhérer ou que vous être forcé à le faire, il faut juste savoir avant de commencer qu’une vie à laquelle l’examen fait défaut ne mérite pas qu’on la vive/Platon…une citation que j’ai dû citer un jour

    Il faut laisser sa trace, sa touche, dans la vie soit on mène soit on est mené…

  • Illis

    1- Enfantillage : Oui dans Nous l’enfant existe tjs car enfant= apprendre, découvrir, se déshabiller, aimer. Ce même enfant peut parfois débattre et parfois dire n’importe quoi, en tout cas il ne se tait pas c’est le sage qui est en ce même « Nous » qui le fait taire. L’enfant aime vivre et c’est ce sage qui lui rend la raison ou le tort….Enfin l’enfant sait rigoler tout en étant sage derrière. (Let it be je la placerai ici)

    2- @ Amine : Non il vaut mieux ne pas attendre de tomber dans le malheur pour prendre conscience du cours de notre vie sinon ce dont on a peur ne nous fera plus peur pour évoluer. ça peut nous conduire à accepter les faiblesses.

  • mellassa

    @Illis

    ==>Je console et je soutiens cette tristesse.
    Merci..

    ==>Néanmoins, la tristesse évoquée n’a pas besoin d’être soutenue, elle a besoin d’être vécue en profondeur.

    Elle s’exprime toute seule… Elle lui a fallu un petit déclencheur pour faire face.

    ==>Plonger dans les souvenirs s’avère intéressant dans la mesure d’en sortir bon vivant.

    C’est la conclusion… à laquelle je suis arrivé.

    ==>Etre pensif comme dans ce texte est témoin de maturité.
    Se rappeler des détails nous pousse à bien determiner nos volontés, nos choix et nos décisions.

    La vie est courte… Il faut s’arreter pour revoir le pourquoi des choses….Et comment est la suite…

    La tristesse est loin d’être masochiste, elle est un plaisir des fois quand elle prend le souvenir comme proie et rend son maitre roi.

    J’adhère.

  • mellassa

    ==>C’est surtout ce point qui m’a marqué..tout à fait, puisque qu’elle est tjs là, nous accompagne, nous provoque, pourquoi ne pas l’aimer, ne pas l’apprivoiser…

    Elle ne doit pas omniprésente sinon elle perdra son charme, son gout… voire son utilité.

    ==>au point qu’il se peut que je sois très heureuse des fois, et je ne sais comment ça arrive mais ya un vent de mélancolie qui parvient à se faufiler et arrive sur mon cœur, ça m’arrivait souvent, et c après que j’ai compris que la Tristesse apprécie ma compagnie o fait , donc je l’ai accepté comme invité, un compagnon que je suis parvenue à contrôler en fin de compte, et depuis on vit dans l’harmonie…

    J’aime cette « personnification » de la tristesse…

    j’ai admis son existence et je lui ai donné le droit de prendre le dessus sur les autres sensations à condition que ça soit moi qui lui donne ce privilège…on vit en paix depuis le temps k ça dure..

    Tu ne pourras jamais la controler tout le temps…. Et c’est là que réside sa force…

    ==>Peu importe le jeu auquel vous voulez adhérer ou que vous être forcé à le faire, il faut juste savoir avant de commencer qu’une vie à laquelle l’examen fait défaut ne mérite pas qu’on la vive/Platon…une citation que j’ai dû citer un jour

    J’adhère 🙂

    ==>Il faut laisser sa trace, sa touche, dans la vie soit on mène soit on est mené…

    Mais comment telle est la question…

  • smooth

    >>Tu ne pourras jamais la contrôler tout le temps…. Et c’est là que réside sa force…

    Eh oui, c’est qd j’arrive pas à la contrôler que je me renferme sur moi même, mais ça dure pas pour longtemps, o bini wbinek j’aime bien être triste 😀

    >>Mais comment telle est la question…

    C’est à quoi je pense tt le temps, ça me travaille…

  • mellassa

    >> Amine : La force motrice pour scruter les abords n’a jamais été une source de tristesse ni de grisaille. On peut bel et bien dévisager la vie tout en gardant un sens logique omis du chagrin et de mélancolie. L’écriture est une faculté de transmettre en lettre ce que la cervelle et le cœur consolident comme perception.

    Le sens logique est là… On peut être logique et mélancolique. L’écrire me sert pour m’exprimer et faire ressentir quelques pensées… Plus simplement.

    >> Amine : Cela sursoira de la définition donné au « monde ». Comme je le vois, il n’est jamais petit. Il est étendu … Farci de surprises et d’ébahissements ! De secrets et de confidences. La coïncidence fait sa petitesse, mais elle reste bien passagère !

    Tu l’as bien dit la coïncidence fait sa petitesse et ce sont les états d’ame qui crée ces « coïncidences »

    >> Amine : Notre enfantisme nous accompagnera à notre mort. Il vivra en nous chaque moment, chaque âge, chaque période … Il nous portera pour arriver à s’équilibrer à l’axe de vie quotidienne. Son bannissement tue la gaité d’existence.

    Quand j’ai parlé de jouets c’est pour dire : que Chacun de nous à des rêves, des objectifs dans sa vie… Ces objectifs représentent pour nous ce que les jouets représentent pour les enfants.

    >> Amine : La vie est justifiable, pourquoi ses objectifs relatifs aux personnes la vivant ne le seront pas ? Elle est courte certes ! aussi incertaine … Mais justifiable ! Il faut la vivre, en profiter de sa joie et bonheur. Dépasser son chagrin et tristesse. Ne pas prendre au premier degré ses trahisons et complots. Veiller à ne pas oublier qu’elle est passagère ! La vivre pleinement !

    J’en garde la dernière phrase 🙂

    >> Amine : Et si on attendait d’être triste pour revoir nos équations, les solutions seront-elles bien déterminables ? Et pourquoi ne pas prendre du temps à déchiffrer les équations, variable par variable, et en sortir avec un groupe de solutions optimales pour la continuité du temps ? Faut-il vraiment tomber dans le malheur, pour prendre conscience des faces du bonheur ?

    Le malheur est la pour nous rappeler le bonheur… Et oui, il ne faut non plus attendre le malheur pour ressentir la beauté de ce qu’on vit.

    >> Amine : couper les fils est une sorte de faiblesse et de peur. Déclarer les mains hautes est un signe d’impuissance, et adhérer au jeu nécessite une stratégie à analyser et étudier pour mener le jeu et exister le plus longtemps.

    Où un signe de courage … Je pense que plutôt que c’est un signe de courage. Ce n’est pas donné à tout le monde de recommencer à Zéro à chaque fois

  • brimede

    Merci pour ton retour Momo 🙂 Je répondrai derrière !

    Mais là g une toute petite remarque sur cette phrase : 🙂

    >>o bini wbinek j’aime bien être triste 🙂

    3zize 3like tbou7atte 3lina o nabkawe n7azrou fike hadake Mlilisse 🙂 wa ghire bka triste, maghadiche n7azrouke yallahe 🙂

  • smooth

    Brimede, c’est un setiment zwiiiiiiiiiiiiiiiiiin surtout devant chi mender zwiwen 😀

    c’est surtout devant un beau paysage que ça m’arrive, comme a dit Ssi Victor : la mélancolie est le bonheur d »être triste, mais wakha hakdak matkhafech 3liya rani nacheta 😀

    sba7kom mbrouk

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