Je n’aime pas … cette porte
La porte se ferme toute seule… Le petit rayon de lumière disparaît petit à petit pour laisser place à l’obscurité…Une obscurité que même la lumière ne pourra la dissiper… Il essaie inutilement de repousser la porte, de la forcer mais elle semble très solide … et résistante.
Je n’aime pas cette situation.
Une autre tentative… Il s’acharne, car il déteste l’obscurité. Il sait qu’au fond…Il doit chercher cette lueur d’espoir, cette flamme qui éclaircira cette noirceur. Il s’acharne encore… Il résiste … La porte cède enfin sous la pression, sous les efforts … Elle reconnaît sa lutte !
Un long souffle relâché…. Enfin…
La porte se referme à nouveau … Le bruit cette fois ci est insupportable… Comment a t-il pu se permettre un moment de repos non mérité ? Et maintenant que la porte est fermée à clé, que faire ? Pas moyen d’utiliser la force !
A clé !! Il ne pourra jamais ré-ouvrir cette porte… Une affirmation bien triste pour quelqu’un qui n’aime pas l’obscurité.
Je ne vois rien, je ne distingue rien…
Il parcours l’endroit… seuls le touché et l’odorat lui permettent de sentir ce qui se passe autour de lui. Ces yeux ne servent à rien dans cette nuit … Il reconnaît les murs, les meubles mais il les trouve sans chaleur… Même le cheminé est devenu froid ! Il ne comprend plus rien.
Que se passe -t-il ? Je ne comprends plus rien.
Un tableau … Une toile… Il y passe ses mains. Il parcours les traits dessinés…Il reconstruit dans son imagination l’image du tableau… Ce beau visage bien fait!!! Saleté d’obscurité… Tout cela ne rime à rien !
Il fait froid ! pourtant on est en été ?
Il revient vers la porte ! Elle est devenue blindée… il ressent la fin… Il perd ses sens… Il vient de s’en rendre compte ! Mais comment est il arrivé la ? Il ne se rappelle plus rien ! C’est donc la grande surprise… Il vient de mourir.
Je comprends… C’est ça la mort ! Je ne m’y attendais pas !
Il ne s’y attendait pas… Il cherchait toujours le rendez vous ! …. En retard, il s’en rend compte !
3 commentaires
your angel
« La mort nous sourit tous, il faut savoir sourire à sa Mort »
J’aurais aimé que vers la fin du récit, je sois capable de deviner moi même qu’il est mort! il fallait peut être laisser au lecteur le soin de l’imaginer à travers ta description bien faite du froid glaçant, des sens paralysés, de l’obscurité absolue…
mellassa
Entre nous, ce texte a été écrit à la va vite… Je ne l’ai pas bien soigné 🙂
your angel
Tu auras tout le temps de te rattraper plus tard… les beaux textes sont ceux qui nous consomment plus de temps je crois, tellement on y met bcp de coeur!