Chez le coiffeur
Fuir sa destinée, comment faire ? Il se pose cette question en pensant à elle. Dans sa quête, pour la recherche d’une réponse définitive, il tout tenté : s’est posé des questions, a mené de longues réflexions dans lesquelles il a consommé le plus possible des neurones. Elle est omniprésente. Il l’a sens dans le souffle d’air qu’il respire.
Il prend un long souffle, profond comme s’il le retiendrait à jamais, avant de l’expirer en toute force, en essayant de faire sortir également tout le mal qu’il sent à l’intérieur. Il sort de la maison, sans but ni destination. Il doit changer de tête. Se coiffer peut être ? Il regarde son visage dans la vitre d’une boutique et décide d’aller au coiffeur.
Il décide aussi de laisser derrière lui tout le mal aise qui pèse sur sa poitrine. La nuit il ne dort pas. Il cherche toujours à s’épuiser pour ne point penser. A maintes fois il s’éclate à fond pour une seule raison: Oublier.
Anyway, il ne vit pas le passé. Ses choix sont ceux qui l’ont conduit à cet état la. La faute est au choix. Le choix un simple mot traçant le parcours de toute une vie. Le premier, le deuxième, … le nième choix. Il s’est toujours demandé de la validité de cette théorie de choix. Il a besoin de Dieu… Il s’est trop éloigné de lui. Il sent que dieu l’a oublié.
Il est tellement fatigué, épuisé. Il prend un bout de papier pour tracer quelques mots insignifiants, mais, qui décrivent parfaitement son état. Il n’est plus question de nostalgie. AU CONTRAIRE, c’est de l’incertitude, de la solitude, de la peine. Il a besoin de présence. Il a besoin de Dieu.
Il lui a avoué qu’il l’aimait… et qu’il l’aime toujours. Les choses cette fois ont pris une mauvaise tournure. Il lève la tête, devant lui le coiffeur, fait son oeuvre, travaille, sourit… Il a envie de tout raser, et sa vie avec !!! Il sait tout de même qu’il doit raser le fond et non point l’apparence.
Dormir est la solution!!! Il n’est pas sûr qu’elle résoudra quoi que ce soit. Dans cette incertitude, il perd la raison. Il recherche inutilement dans son vocabulaire, des mots simples à mettre dans le bout de papier. Impuissant, même à écrire deux lignes. 22h du soir, fatigué et épuisé, ses yeux portent le chagrin de toute une vie, de toute une panoplie de choix. Perdu, il a besoin de pleurer, de vider un peu mais à qui? Non, évidemment il ne le fera pas. Il déchire comme d’habitude le bout de papier, regarde le coiffeur et lui demande avec un grand sourire : « dreb lina lwjah alla y7afdek »
Ecrit le 13-03-2007 le matin au bus
2 commentaires
3az3ouza
Tu l’as si bien dit.. On s’est eloigné de Dieu.. Pourtant on aime bien Dieu malgrè nos péchés.. Dieu par contre ne nous oublie jamais, c’est juste une impression qu’on se fait pour faire preuve de notre propre oubli.
L’Homme cherche un coupable en dehors de sa personne
mellassa
wé je suis d’accord…. Le coupable c’est nous 🙂 Il faudra l’avouer… Dieu est toujours la pour nous il faudra juste demandé
Le texte date de 4 mois … et il ya une petite série de texte ecris dans cette période dans le bus 🙂 je vais les publier dans les jours qui viennent 🙂 un par jour 🙂