Dans le bus,  Ma tribune libre

Entre le bus et le train !

Le bus… Un monde, où les contacts au quotidien nous apprennent à vivre. Plus de Trois heures par jour étaient suffisantes pour nouer des relations, faire des amis et avoir une idée sur la nouvelle génération que le Maroc, notre Maroc, connaitra.

J’ai passé des heures à contempler les gens, « Tbergigue entre autres »… A essayer de les connaître de près !

Les mendiants étaient ceux qui m’ont toujours surpris avec leurs méthodes… Leur ingéniosité et leur sens créatif !
Le bus a toujours signifié pour moi le 11. Un bus liant les deux extrémités de la ville de Rabat.

Un autre bus, moins intéressant le 13 était obligatoire pour commencer ce voyage traversant Bouregreg.

7 minutes à pied séparant les deux arrêts du 13 et du 11 (Que des chiffres impairs !). Le seul bus qui respecte le temps de départ était le 11.

Les victimes de l’affaire Annajat, rencontrées près de l’arrêt du onze, étaient mes compagnons matinaux. Une petite discussion, un bonjour, un biscuit qui n’est que Tonic dans la majorité des cas. 3 ans passés devant l’UMT, sans abri, sans logement, sans boulot et le pire sans solution. L’autre jour je les ai revu… Toujours le même destin !

Je change de sujet… La photo t’as inspiré mais cette dame, pleine d’idée, de vivacité malgré son âge et qui n’a pas cessé de prier avec nous me donne une joie et une force incroyable pour résister.

Elle mâche son chewing-gum et raconte ses histoires ! Elle aime le café.

Elle me demande avec curiosité : combien coûte cet écran je dis « milionne » « Ah wili milionne bezzaf » elle me parle en berbère. J’essaie de comprendre sans grand succès.

J’ai envie de l’écouter, d’écouter ses histoires, ses mots, ses phrases bien construites. Mais le train arrive à Rabat, rapidement…J’ai envie de continuer le voyage avec elle. Mais la dure réalité me réveille de ce beaux rêves…

Un commentaire

  • your angel

    les rencontres que nous prenons l’habitude de faire, en bus et en train, nouent des relations officieuses, qu’une fois en retard tu te demandes si ton compagnon de route va bien?!!
    j’aurais aimé que les bus et les trains -les taxis- aient restés les « salons ambulants » qu’ils étaient, lorsque les gens se dévoilaient, se critiquaient et discutaient à coeur ouvert!

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