Maitriser son destin : Les anges meurent de nos blessures !
Lorsque le souvenir plombe le présent en se substituant au jour qui naît à notre fenêtre chaque matin, cela voudrait dire que l’Horloge s’est fixée sur un destin. On apprend alors à fermer les yeux sur les rares réflexes qui nous restent pour être seul avec soi-même, c’est-à-dire avec quelqu’un qui nous devient insaisissable au fur et à mesure que l’on s’habitue à ses silences, puis à ses distances jusqu’à ce que le Grand sommeil nous soustraie aux désordres de toute chose. Yassmina Khadra