Boukou délire

Pensées

Je me pose la question sur la vie. Choisir c’est renoncer. Mais cela n’est peut être pas vrai. Je m’explique : le choix est basé sur les données du moment car en aucun cas on ne prédit l’avenir. Est ce le bon choix ? Personne n’a de réponse binaire pour la simple raison que le temps coule dans un seul sens…

Les petites barques, coincées sur le sable, attendent l’arrivée de la marée haute pour reprendre leur quotidien flottant. Avec l’eau, chacune d’elle a une longue histoire à raconter, il suffit d’écouter leur murmures.  Pourquoi le bleu ? Les barques aiment la couleur du ciel, réfléchie par l’eau ? Elle reste une très belle couleur pour apaiser les esprits perdus sur cette terre.

A cette heure matinale, pas une âme qui bouge. Seules quelques mouettes survolent la plage à la recherche d’un reste à manger.

Je repense à Messouda, le roman de A. Serhane, un roman biographique illustrant une enfance noire pleine de haine, de solitude, de poésie et de rêves perdus. La relation difficile avec le père et son singe, la relation fusionnelle avec la maman « Mi ». C’est très compliqué. Je me demande comment l’auteur a pu écrire un texte aussi sombre et attachant… Je suis devenu FAN.

Le regard fatigué du vieil homme, poussant sa charrette le dos courbé, m’a rappelé celui de mon grand père. Généreux ! Je ne peux pas compter le nombre de fois où je passait devant lui lentement, pour qu’il remarque ma présence… Gagné, un dirham ou deux dans la poche plus un moment de tendresse.Allah Yarhmek grand père.

Bonne journée !

Un commentaire

  • Noone

    Je me retrouve gravement dans ce billet. A la recherche d’un brin ‘inspiration, je fais le tour de mes écrits de jadis et de tes écrits récents.
    J’ai lu et relu attentivement ce billet. le Temps ne s’écoule pas dans un seul sens dans le sens ou de simples souvenirs peuvent nous faire revivre un instant et nous voilà dans tous les sens. Le Temps remonte et la mémoire joue des tours.
    Peut-on prédire l’avenir ? Oui, de par l’ouverture du 3ème oeil. Ton parcours de cartésien te mène à ne pas y croire et tes reves prémonitoires perturbent tes convictions.
    Massouda, un roman que j’ai rencontré chez un bouquiniste à Essaouira, il y a bientot cinq ans. Noir, noir ce bouquin et l’anectode c’est que j’ai retrouvé un chat tout blanc se bamadant prés de ce bouquin.
    Chaque livre vient au moment opportun, n’as tu pas attirer celui-là ?
    Quant à la sagesse de nos ancetres, qu’ils reposent en paix. Tu as du surement apprendre beaucoup de ton grand-père et là ou il est , il est fier de ce que tu es devenu.

    Et je recolle toutes mes pensées une à une, il n’y a pas de fil conducteur. Il n’y a là qu’un besoin passager de bavarder…un peu…avec les mots.

    Salut à toi.

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