Ma tribune libre

Rendez-vous (2)

Il ne lui reste que quelques minutes pour arriver. Dix ans, depuis le dernier regard, la dernière rencontre et le dernier souffle partagé. La curiosité le tue. Comme est-elle devenue ? Stressé, il allume une autre cigarette, Pourquoi!!! Il arrive, mais il ne trouve personne. Il regarde sa montre : Il est en avance, le rendez-vous aura lieu dans 20 minutes. Le temps de prendre un café. Il aime ce café, calme et isolé. Il commande son café noir comme d’habitude. Il n’aime pas trop changé ses habitudes. Les mauvaises, il en consomme au maximum. Il aime voir souffrir ses membres. Le membre qui ne peut pas s’auto-défendre ne mérite pas la vie. Le garçon lui sourit de loin et lui dit : « Comme d’hab ? ». Avec un clin d’œil a répondu. Le café servi le fait sortir d’une longue réflexion. Comme les anglais, il aime boire le café sans sucre. il Goûte et savoure son café. Un immense plaisir l’englobe. Un des rares moments de paix avec soi. Le temps devient long… les minutes passent comme des heures. Il est prêt à la rencontrer. Il jette un coup d’œil rapide sur les titres d’un nouveau journal. Les titres sont très attractifs, pour vendre ? Pour dire la vérité? Pour faire le travail d’un journaliste ? Il ne le sait pas… et c’est difficile de le savoir… Il se sent hors zone pour analyser le sujet. Merde!!! Ou est- elle ? Encore quelques cinq minutes à attendre. Il se rappelle sa première tasse de café ici. Quinze ans déjà. C’était avec elle. Elle était très belle. Tendre, silencieuse, intelligente et elle comprenait ces besoin à lui …. Pour lui, elle a été parfaite. Il se rappelle aussi leurs aventures au lit… Un vrai délice. Il a fallu qu’elle parte pour ressenti le premier échec de sa vie, sa première perte. Il a beaucoup changé depuis son départ. Un désespoir s’est transformé en je-m’en-foutisme total. Le succès, la réussite, l’échec et la perte sont pour lui les mêmes facettes de la même pièce : la vie. Son immense plaisir, est de voir les autres souffrir… Comme il a tellement souffert…
Dix heures pile : Elle apparait du coin de la rue. Son cœur frappe très fort… C’est elle… Il ne croit pas ses yeux… elle est là…

Je vous invite à participer pour compléter cette histoire.

2 commentaires

Répondre à mellassa Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *