Ma tribune libre

Seule

Seule… La nuit s’annonce longue et difficile !

Les compagnons silencieux, partent l’un après l’autre. Chacun d’eux lui annonce le départ à sa manière ! Le son produit est différent… Des salutations chaleureuses, d’autres moins intéressées !!

Le soleil est bien parti pour visiter l’autre monde, l’autre surface ! La lumière disparaît petit à petit ! Elle ressent le poids de la solitude sur son corps. Il viendra ! Elle sait qu’il ne pourra pas la laisser ici !!

Le dernier compagnon part. Elle trouve du mépris dans son regard. Il se moque d’elle. Les gens sont terribles quand ils sont en position de force !

Le temps est lent, il n’est passé qu’une demie depuis qu’elle est seule. Elle a confiance, elle sourit, il ne pourra jamais la laisser toute seule dans ce désert nocturne.

Il faut faire passer le temps ! Mais comment ? Elle s’amuse à compter les gens qui passent ! Un…. Deux…………trois !!! Et plus rien. Elle commence à avoir peur ! Personne ne se trouve dans parages !

A force d’attendre, elle finit par s’endormir dans son coin ! Elle est à bout de force !

Un bruit la réveille !! Que fait ce mec ? Il tourne autour d’elle, il essaie de trouver une faille pour y accéder ! Il renonce à sa quête finalement !

Elle reste immobile. Elle ne veut pas qu’on remarque qu’elle est seule sans protection dans ce coin désertique !

Un chien s’approche, elle hait les chiens ! Il saute sur l’occasion qu’elle soit immobilisée et pisse sur son pied droit ! Sale chien !!!

Elle s’endort une deuxième fois !! La lumière du jour la réveille ! Quelle nuit pénible ! Finalement il l’a laissé ! Sans pitié ! Elle, qui croyait en lui !!!

L’attente est pénible !

Enfinnnnnnnnnnn, elle ressent sa présence !! Elle cache sa joie de le revoir, elle met le masque de la colère !!!

« Oh mon Dieu ! J’ai oublié ma voiture au parking Métro toute la nuit, moi qui croyait que je l’ai laissé à Alcatel !!! Dieu merci, elle est intacte ! »

7 commentaires

  • your angel

    Hraaaaam 3lik!!!! et moi qui avais l’esprit qui commençais à errer, et bien sur je me suis rappelée un autre écrit intitulée « incorrigible » où je décrivais une scène assez amère d’attente!!! et où justement les regards méprisants des autres lui allourdissaient le coeur autant que l’attente de celui qui ne finit pas de se montrer…

  • your angel

    Désolée de me permettre de poster ça par ici… tu peux le supprimer si tu veux.. mais c’est que je ne peux le faire ailleurs!!

    « Elle fixa anxieusement la porte du café et ne tourna la tête que pour regarder sa montre. Il est passé près d’une demi heure sans que sa silhouette n’apparaisse devant le hall de cette salle. Elle hésitait tant avant de venir et risquer sa face en se montrant ici, mais pu chasser finalement toute supposition négative et se dit qu’il s’agissait seulement d’une question de temps, que tôt ou tard, il franchirait ce hall, viendrait, souriant comme d’habitude, à sa rencontre et tous les points d’interrogation qui l’obsédaient seraient mis au point. Elle regrettait un peu le timbre pitoyable de son message, mais ne s’en souciait plus, maintenant qu’elle comptait sur sa compréhension, qu’elle estimait en dépit de tout éternelle.
    Elle laissa errer pour la première fois ses yeux dans cette salle, et remarqua non sans gêne que les regards des personnes présentes se tournaient de temps en temps vers elle, et ne pu s’empêcher de s’en émouvoir amèrement. Soudain, son regard se figea, son souffle se coupa et se sentit pâlir en entrecroisant un visage qui la regardait avec insistance et dont la lueur des yeux trahissaient son ironie. Elle reconnut son ami. Elle était certaine qu’il n’était pas assis à l’heure où elle entra et tout un scénario dramatique prit forme dans son esprit. Elle n’en revenait pas. Aurait-il pu l’envoyer à sa place pour s’assurer de sa venue ? « Non, non…s’obstinait elle à réfuter une telle possibilité, ça aurait été insensé !! Il faudrait être dépourvu de maturité pour entreprendre un tel acte ». Pourtant, le jeune homme la fixa des yeux et sur ses lèvres tremblait un sourire moqueur. La probabilité pourrait tenir quand même. Elle se sentit troublée profondément et su que les messages transmis ultérieurement ne manqueraient pas de commentaires déplaisants sur son compte.
    Se rendant finalement compte de l’image misérable qu’elle offrait à ce public, elle se redressa de son siège, déçue, mais surtout humiliée, sans même jeter un dernier coup d’œil à la porte en un ultime espoir de le voir apparaître (car elle fut consciente, tardivement peut être, qu’il ne viendrait pas à sa rencontre), paya nerveusement son addition (son café auquel elle ne touchait pas) et disparut. Elle eut la gorge serrée et regretta vivement d’être venue, d’avoir lancé cet appel désespéré, auquel seuls le vide et la honte y répondirent à temps.
    Malgré les efforts de faire vite, sa maison semblait toujours ce point noir dans l’horizon qui ne devait jamais grandir, tellement la route lui semblait longue, et ses pieds étrangement alourdis vacillaient au dessous d’elle. Comment osait il lui infliger une telle offense ? Comment a-t-il pu se montrer si indifférent à son appel ? À sa dernière volonté de se voir ; de se réconcilier (moins, peut être) mais surtout de se dire Adieu ? Tout d’un coup, une déception l’envahit et sentit ses paupières lui faisaient mal sous le poids des larmes qui les emplissaient… elle s’était couverte de honte et était toute remords en attendant son arrivée, qui dès le début devait deviner ne jamais avoir lieu. Elle en a eu l’expérience par maintes fois, et à ne rien présager de cette attitude la frappa. Se montrer publiquement avec elle et notamment après toutes les rumeurs qu’on entendait circuler était un souhait très optimiste de sa part. Il fallait se le reconnaître ! « 

  • 9el9sem

    Une construction bien faite aux esprits naïfs, habités par des références « communes » et qui a fait que l’auteur a pu manipuler par son montage notre imagination…
    En effet, boukou n’articule nullement ses pensées à l’instar d’une phrase écrite qui annonce un sens, il instaure des présences dans l’immédiateté, ici et maintenant, du lieu. Présences qui, si elles ne visent pas la transmission d’un message précis, ne sont pas sans perspectives suggestives, sans ouverture sur la subtilité sémantique .Car finalement et après différentes constructions, le caractère statique(de la bagnole) se révèle ainsi une energie dynamique qui métamorphose l’éspace(parking) en lieu de déploiement du vivant et non d’objet inerte.
    C’est dire que le concret n’est pas sans ouverture sur l’abstrait, le réel sur l’imaginaire, et il ya assurément une véritable démarche qui galvanise nos sens et nous enchantent…
    BouKou, ne cesse de subtiliser …

  • mellassa

    Je t’avoue que j’ai pas bien saisi complètement votre analyse !

    Cependant ce que je peux rajouter est que les objets ont forcement une vie ! Il suffit d’avoir un peu plus d’imagination pour s’en rendre compte.

    Les objets qu’on personnalise sont globalement les objets qui représente une vraie valeur pour nous.

    Merci pour cette analyse!

  • 9el9sem

    effectivement mellassa, ce que tu dis est vrai! c’est justement parceque c’est toi qui donne la vie aux objets et donc pas forcement l’autre, tu dis « les objets qui représentent une vraie valeur pour nous . » ya tjr ce lien avec la personne elle même, ton imagination dont t’as fait preuve et que tu as essayé de nous la transmettre, tu l’as réussi.
    en fait là c’est just un exemple, mais c’est ce qui se passe en réalité.
    les esprits naifs dont je parle c’est nos esprits veheculés par des idées tres basiques, et donc tout le monde doit penser de la même manière, mais qd on fini le texte on revient pour dire que ta construction est bien reelle, c’est ce que jai essayé d’expliquer en dessus.

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