Ma tribune libre

Je n’ai pas encore trouvé un titre(1)

2 juillet 2005.

Je me recherche depuis longtemps, bizarre comme constat. Je fouille dans mes poches à la recherche de je ne sais pas quoi, rien dedans, je les retire sans se poser de question…je savais d’avance qu’ils sont vides. Je trace un grand sourire sur mes lèvres, puis je m’éclate de rire… Pour quelle raison je fais tout cela ? Je n’ai aucune réponse. Je me demande où suis-je ? Il n’y a rien à l’horizon, le ciel est clair mais toujours vaste et inconnu. Je commence à saisir les dimensions de cet endroit. Il m’est familier, je reconnais la route, oui je suis déjà passé par là, mais quand et avec qui ? Je l’ignore. A coté de la route y a comme une maison, je dirai un petit château, il est déserté. Mais que fais-je ici ? Attendez, avant tout il faut que je sache une chose, qui suis-je ? Comment j’ai pu négliger cette question tout ce temps la ? Mais est-ce vari que je ne sais pas qui suis-je ? Je doute fort, en tout cas ce décore m’est intime, le château déserté est vraiment calme, silencieux, il me donne la chère de poule. Je sens en moi une envie d’y pénétrer, il m’appelle. Avec son majestueux silence il m’appelle, il me tend une main invisible, il veut me forcer à entrer. J’hésite comme toujours. Au nom du dieu pourquoi suis-je incapable de prendre une simple décision ? Simple en apparence, mais au fond c’est de ma vie qu’il s’agit ici. Mais est ce que cette vie est aussi importante que la tentation de s’introduire au château ? Ses murs, dont la couleur est devenue très sombre, racontent des histoires et attirent l’attention des passagers. Avec des pas aussi reculant que avançant, je me dirige vers la porte. Enfin, je suis devant la porte, on dirait qu’elle sourit, comme quelqu’un qui vient de se réveiller le matin et voit devant lui un délicieux petit déjeuner. Sur sa face il y a plein de poussière. Je frappe une fois, une deuxième, une troisième… une nième. Il est clair qu’il n’y a personne. Dieu merci. Je recule pour s’enfuir, mais soudain la porte s’est ouverte…

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